À la recherche du docteur Kassovitz

Isil attendit que tous soient rentrés dans leur cabine et se tourna vers le capitaine qui était toujours effondré dans un coin de sa cabine.

Isil: Vous survivrez... Restez ici.
Capitaine : Vous me le promettez ?
Isil : J ne promets rien, je sais. Vous ne pouvez mourrir alors que votre femme et vos sept enfants restants vous attendent.
Capitaine (avec un léger sourire) : Elle est enceinte...
Isil: Félicitation. Ce sera le premier-né qui naîtra libre ! Si c'est une fille, appelez-là "Liberty".

Comme Isil-Yar allait sortir, le Capitaine la rappella d'une voix douce.

Capitaine: Isil ?
Isil: Oui ?
Capitaine : Vous ne nous abandonnez pas, nous vous reverrons n'est-ce ?
Isil: C,est beaucoup dire capitaine... Ce serait assumer que j'ai pour votre famille de l'estime. Je vous rends votre liberté, cela devrait vous suffire.

Sur ce elle quitta. Mais ne pu retenir un sourire quand son ouïe vampiresque lui permis d,entendre le capitaine qui murmurait "Nous vous reverrons donc Isil. Je sais que vous nous estimez..."

Et rapidement, plutôt que de rejoindre sa cabine elle se rendit dans la cale et s'installa confortablement dans les cordages. De ce "hamac" improvisé, elle pouvait garder un oeil sur le Lycan.

*Green se dirigea vers sa cabine en jetan un oeil sur le prisonier, y voyant Isil, il passa son chemin et lla dormir*

[HRP, liya a mentioné "Lokto" ...c qui ça?]

*Loric était seul sur le pont. Solidement harnaché avec les soins d'Isil, l'Érudit faisait le vide dans son esprit, lentement, ne brusquant rien. Il sentit l'inquiétude d'Elianor alors qu'elle tentait de communiquer avec lui. Comme un adulte qui empêcherais tout doucement un enfant qui grimpe sur un comptoir, il caressa mentalement Elianor avant de doucement lui fermer son esprit.*

ÉOLE! MAÎTRE DES VENTS! RÉPONDS À MON APPEL ET REMPLIS LE PACTE!

*La voix habituellement amusée de Loric était maintenant un marteau battant le fer, une force irrésistible qui exigeait obéissance.*

ÉOLE! ROI DES SOUFFLES DU CIEL! REMPLIS LE PACTE ET DONNE TA FORCE ALORS QUE JE DONNES MON SANG!

*Il mordit ses poignets avec force, l'un puis l'autre, laissant librement le sang couler sur ses avant-bras, qu'il leva à la hauteur de sa tête de chaque côté de lui. Torse nu, le sang se répendant lentement mais sûrement sur toute sa peau, des signes des arcanes dont il était le maître apparaissaient en lumière violette, une multitude sur ses bras et son torse, et dans son cou.*

OTANO FORTIJAMA! OBIDAI, SOLENO, SAMASKA!

*Sa voix se levait au-dessus du vent qui criait autour du navire, protestant d'être ainsi commandé. Dans leurs cabines, tous pouvaient entendre la voix de Loric s'abattre avec authorité sur les forces du ciel. Le tonerre se mis à gronder et rapidement la foudre tombait avec violence autour du navire.*

ÉOLE! JE SUIS LA FORCE DES ANCIENS FORGÉE DANS LA CHAIR DE LA NUIT! VIS À TRAVERS MOI ET REMPLIS LE PACTE DU PARCHEMIN QUI TE LIES À MOI! ELO SUNUM MOKE!

*Puis, du mouvement, du grand mouvement, fort, rapide, préçis. La sorcellerie de Loric prenait vie dans le navire et bientôt toute la structure grinça, grogna contre l'effort surnaturel.*

HECATE! MÈRE DE TOUTES LES MAGIES! NOURICE DES SORCIERS ET DES AUGURES! ENVELOPPE DE TES BRAS L'ESQUIF DE TON SERVITEUR! UJU MEO KALA!

*Le brouillard se leva autour du navire alors qu'il gagnait de la vitesse, toujours plus vite, plus loin, on aurait dit qu'il volait au-dessus de l'eau. Loric serra les muscles alors que la puissance qu'il avait invoqué coulait à travers lui. Le harnais tenait bon alors que l'Érudit ne touchait plus le sol, emporté lui aussi par la force qu'il avait conjuré. Ses blessures de la veille se réouvrirent, et le sang lui coulait de la bouche, des yeux et des oreilles. Quelquechose, ou quelqu'un, tentait de nuire à l'effort de l'Érudit. Il serra les dents puis lança un grand hurlement qui glaça la peau des vampires dans leurs cabines, un hurlement de défi, de puissance, un hurlement d'affirmation.*

*Le navire finalement arriva à distance appropriée et repris lentement sa vitesse normale, le brouillard se dissipant lentement, Loric retombant lentement sur le pont. Exténué par son effort, il ne put que remercier les dieux dont il avait invoqué le pouvoir dans un souffle, puis dans son esprit envoyer un appel plaintif, tel un sanglot d'épuisement*

Isil... à moi... j'ai mal...

Liya frisonna aux cris que poussait Loric...

Pour l'ex nonne, faire appel a la force des éléments c'etait un blaspheme... Seul Dieu avait la capaciité de s'en servir pour Ses desseins...

Liya songea alors qu'elle etait tombée dans un étrange milieu... Un érudit qui appelait les éléments, une matriarche puissante... Elle se demanda comment elle avait pu tenir le coup...

Pourquoi n'avait t elle pas réussi a en finir avec la créature abominable qu'elle etait devenue. Fallait croire que quelque part elle appréciait cette nouvelle vie...


La jeune vampire sentit la migraine poindre ... elle s'allongea sur le lit esperant y trouver qq repos.

Du fond de la cale Isil-Yar senti l'appel de son frère. Mais plus que son appel, elle senti son agonie. Jamais de tout sa longue existence elle n'avait senti un malaise aussi profond. Elle avait pourtant détruit d'autres vampires. La sensation était similaire, mais rapide, brève et tranchante. En ce moment elle sentait l'agonie de son frère, sa destruction lente et douloureuse...

L'angoisse lui tenaillant le ventre, elle se rendit à une vitesse fulgurante sur le pont. Pour y voir Loric en sang, seules les chaînes le soutenaient, il était inconscient et son sang s'écoulait lentement sur les planches du pont, épais liquide vermeille.

Elle le libéra et le pris dans ses bras. Des larmes de sang roulant sur ses joues et se mêlant à celui de son frère. D,un mouvement net elle se trancha les veines du poignet et le porta aux lèvres de l'érudit.

Isil: Bois mon frère, toi et moi sommes du même sang... Que ma force soit ta force, que ma vie soit ta vie, que mon sang soit ton sang...

Mais l'érudit n'avait même pas la force d'aspirer le précieux liquide, vaisseau de l'âme et de la vie. Et Isil avait beau tenter de le lui mettre dans la bouche, son sang s'écoulait avec celui de Loric.

La matriarche, celle qui avait toujours nié avoir besoin de qui que ce soit, assistait impuissante à l'agonie de son frère. La seule créature qui de tout temps avait été fidèle à ses côté... La seule véritable stabilité de sa vie éternelle lui glissait entre les doigts. Elle poussa un hurlement qui fit trembler tout le navire et dans son impuissance elle fit une chose qu'elle n'avait pas faite de puis longtemps, elle pria.

Isil: Rê ! RÊ ! Arrête ta barque. Je t'en conjure au nom d'Isis ! Comme au jour où tu fit cesser la course de ta barque dans le ciel pour que le grand Thot ai le temps de guérir Horus... C'est Isil-Yar, Lune de Sang qui te le demande ! Fille de Thot le dieu de la lune et de Hator, la déesse qui fit couler le sang pour ta vengence...

Inconsciemment, elle berçait son frère, telle une mère berçant son enfant. Et elle sanglottait. Soudain elle se leva et brandit son poig à la lune et au ciel tout entier...

Isil: Osiris ! OSIRIS ! Je refuse de te laisser mon frère ! Tu m'entends dieu des morts ? Il est MIEN ! Tu ne l'aura pas, dussais-je combattre tout les dieux du ciel et des enfers... Je ne vous laisserai pas l'emporter. Rê, si tu approche avec ta barque je la détruirai !

Ouvrant brusquement son second poignet et aspergea le corp de Loric de son sang. Elle parla dans un vieux dialecte Égyptien depuis longtemps oublié. Elle tenta de se rappeller les incantations des prêtresses. Mais malgré toutes ses années d'expériences, Isil restait une guerrière et rien ne semblait fonctionner. Les dieux étaient sourds à ses menaces et les déesses semblaient sourdes à ses suppliques.

(HRP) Je lance les dés... Si le second dé est inférieur au premier, Loric ne deviendra pas cendre... Il sombrera simplement dans un sommeil millénaire comme bien des vampires le font. (Fin du HRP)

Le membre Isil-Yar a effectué l’action suivante : Lancer de dés

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Totalements impuissants, tout les membres du clan maintenant réunis sur le pont purent voir le corps de Loric devenir cendre. Poussant un hurlement déchirant, Isil tomba à genoux et se mit à ramasser les cendres.

Isil: Une jarre vite ! je refuse de le perdre totalement... Par pitié que l'on m'amène une jarre...

Liya se précipita la première hors de sa cabine. Elle se fichait de pas avoir attendu que sa soeur l ai chercher... Elle sentait que sa mere etait au plus mal et qu'elle devait la protéger...

Là, dans ce moment pénible, la jeune vampire se sentit plus proche de sa mère qu'elle ne l'avait été auparavant.

Arrivée sur le pont, elle s'agenouilla devant sa mère et lui tendit une urne pour lui permettre de faire sa macabre tache.

Mère que puis je faire pour vous aider?

La matriarche posa sur elle des yeux vides...Isil Yar était tombée dans le désespoir le plus profond et dans la peine la plus cruelle. Machinalement elle ramassa les cendres de son frère.

Mère parlez moi je vous en supplie....

Isil essaya de parler mais l'effort lui coutait beaucoup trop... Elle s'effrondra dans les bras de Liya.... Celle ci se mit a crier

A l aide, Loric est mort.... Venez au secours de la noble matriarche

Liya voyant que personne ne répondait a ses appels porta Isil Yar dans la premiere cabine qu'elle vit.... C'était celle d Elianor... Elle toqua mais ne recut pas de reponse.... Inquiète elle forca la porte...

Pardonnez moi ma nièce....

L ex nonne se tut soudain... Elle vit que sa nièce gisait par terre, inanimée... Liya se pencha sur elle et s'assura qu'elle vivait ensemble.

Pauvre Elianor, elle sera effrondrée lorsqu'elle apprendra pour Loric

Elle porta Isil puis Elianor sur le lit puis Liya prit une compresse et fit cesser les diverses hémorragies des 2 femmes...

Il ne restait plus qu a attendre qu elles se reveillent.

Il est mort ma soeur.... De lui qui etait si grand il ne reste qu une petite urne....

La jeune vampire prit sa soeur dans ses bras et la berca doucement pendant qu elles pleuraient toutes les 2....

*Green, toujours dans sa cabine, dormit jusqu'au lendemain, aucunes craintes concernant le reste du voyage, il dormait d'un someil paysible*

Liya avait finalement finit par s'endormir par terre tellement elle etait fatiguée et a bout.... Gaelle sa soeur et Isil reposaient sur le lit de la cabine...

Elle ouvrit les yeux. QUelque chose d'inhabituel l'avait tiré de son sommeil... Ce n etait pas les 2 femmes qui dormaient toujours paisiblement.... C'était autre chose...

L ex nonne comprit soudain.... Le bateau ne tangeait plus.... Elle alla prudemment voir ce qu il en etait sur le pont et constata que le navire avait fini par echouer dans une crique deserte....

Liya se mit a crier....

On est arrivés a la cote venez tous...

*Green se réveilla en sursault en entendant les cris de Liya et ne pu retenir un grognement de mécontentement pour s'etre fait réveiller de la sorte. Il se dirigea tout de meme vers le pont pour voir si c'était vrai ou s'ils avaient tout simplement fait naufrage.*

Capitaine?! CAPITAINE?! Pouvez-vous nous dire où nous sommes arrivé ou est-ce que la navigation a perdu la carte pendant que je dormais?

Le bateau tangua dangereusement lorsqu'il arriva près de la côte, signe qu'il venait de toucher terre. Cette secousse sorti Elianor de son état comateux. L'esprit brumeux et le corps endolori, elle était étendu sur sa couche. Sa vue était embrouillée, mais le brouillard se dissipa peu à peu de son regard. Elle vit alors le sang séché sur les lattes du plancher, et se demanda si c'était bien le sien. Elle souffrait d'une atroce migraine et porta la main à ses tempes pour tenter de soulager la douleur par un massage, mais rien à faire la douleur persistait. Elle se redressa sur le lit, au prise avec un vertige lui donnant la nausée. Péniblement, déséquilibrée par l'étourdissement, elle se leva et se rendit jusqu'à la porte en s'appuyant aux murs.

Lorsqu'elle se retrouva sur le pont, elle vit tout le monde réuni près de la rembarde, regardant au loin.

Péniblement, elle tenta de les interpeller:

Hey....

Mais sa voix était très faible.

Elle tenta à nouveau

HEY!

Et cette fois, elle puisa dans le peu d'énergie qui lui restait pour crier suffisament fort pour couvrir le bruit des vagues qui se fracassaient sur les rochers.

Liya sursauta aux cris de Elianor... Elle se retourna pour voir la vampire chuter.... Greenerion qui etait plus pres d Elianor reussit a la rattraper...

Mineria: QU a t elle?

Liya: Elle est fatiguée on dirait un etat de choc... La mort de Loric l a bouleversé....

Greenerion: QUelqu un a t il de quoi la soulager?

Mort? Quoi?.... Non... Non...

Elianor secouait le tête, ne voulant pas accepter la réalité.

Isil! Grande Matriarche, vous avez laisser mourir votre frère!!!

Mais elle fut incapable de pleurer, encore trop faible de la dernière nuit. Effondrée sur le sol, elle tenta de se concentrer, pour sentir sa présence, mais elle sentit son esprit se remplir d'un grand vide. Lyia avait raison... Loric n'était plus

Isil ne répondit même pas à Élianor. Elle se contenta de lui tourner le dos. Si ça pouvait soulager temporairement la douleur de la jeune vampire que de trouver un responsable, elle ne L'empêcherait pas de jeter son fiel sur elle.

La Matriarche avait L'habitude des reproches, même injustifiés. Mais en cette nuit sa douleur était trop grande pour réagir, et puis elle n'en avait pas envie. Que pouvait-elle dire... Que Loric s'était comporté en imbécile et avait lui-même mis son existence en danger malgré les outils et avertissement de sa soeur.

Le seul responsable de la destruction de son frère Loric lui-même. Dans son orgueil à vouloir se croire invulnérable, il avait refusé les avis de sa soeur, refuser la force du premier né et fait comme il le souhaitait... Résultat, tout le clan souffrait par sa faute. Et Isil tentait tant bien que mal de faire taire la colère qui grondait au fond de son coeur.

Finalement, serrant contre sa poitrine le vase contenant les cendre de son frère, elle se tourna vers Greenerion

Isil-Yar: Nous sommes arrivés à la côté. Dans L'état du navire il ne serait pas sage d,Acoster au port. Aussi nous prendrons un canot pour atteindre le rivage et détruirons ce navire par le feu.

On passait déjà à autres choses, mais Elianor sentait bien l'affliction générale qui flottait dans l'air. Aux paroles d'Isil vers Greenerion, elle leva les yeux vers le large, et vit qu'en effet ils étaient enfin arrivés. Loric avait donc réussi.

Sur ses jambes tremblantes elle se releva, et alla rejoindre Isil-Yar. Ne craignant pas le courroux de sa grand-mère, sachant pertinement que son comportement ne serait pas apprécié de la matriarche, Elianor se jetta dans les bras de la Grande Guerrière. Elle ne lui en voulait pas, Elianor savait bien qu'Isil-Yar n'aurit jamais abandonné son frère. Alors il implora silencieusement son pardon, la serrant de toute ses forces contre son corps frèle, l'imposante stature d'Isil contrastant avec le corps menu d'Elianor.