Au coin du feu

Merci mère mais je ne veux pas de blabla incomprehensible...

MAis si notre oncle peut résumer ces idées il me serait agreable de l'entendre parler...

Oncle Loriccccccccccc venez nous rejoindre cria la jeune vampire

Invité

Blabla incompréhensible mmm?

*Il n'en fallu pas plus pour convaincre l'érudit. Il rejoignit sa soeur et sa nièce et pris place, saluant les deux femmes.*

Ma chère nièce, essayons de partager ensemble sur le sujet, sans que vous considériez que mes paroles soient un... blabla incompréhensible. C'est à se demander comment la sainte Église forme ses serviteurs de nos jours, n'êtes-vous pas instruite ma chère enfant?

Dans tout les cas, revenons à notre sujet... Comment se fait-il que nous puissions au moment de notre sustention avoir une porte ouverte sur l'esprit de notre victime, c'est bien cela? Très bien, très bien, alors voilà, fort simple en vérité. Plus que le sang lui-même, c'est l'énergie vitale du sujet dont nous nous abreuvons, le sang en soit n'étant qu'un véhicule pour cette énergie, mieux connue dans la majorité des textes anciens sous le nom de "vitae". Le vitae est ce que le corps humain produit qui n'existe plus chez les vampires, ce manque nous forçant à prendre le dit vitae chez les mortels. Nous, vampires occidentaux, prenons le vitae dans le sang, les lycans dans la chair, mais certaines créatures surnaturelles prennent cette énergie dans le souffle, la semance ou voir même les rêves du sujet.

Le vitae étant une partie de l'énergie vitale, il contient donc plusieurs choses, ainsi donc permets de faire plusieurs choses également. Du vitae bien canalisé peut permettre à un vampire de manger normalement, de faire battre son coeur, avoir une relation sexuelle, de flotter sur l'eau comme un corps bien vivant... bref, de créer un simulacre de vie dans un corps mort. Un corps cliniquement mort ne contient plus de vitae, et un corps qui n'en contient qu'une seule once en produira d'autre jusqu'à ce que guérison se fasse.

Voilà donc le problème du vampirisme: Un vampire n'a fondamentalement qu'une petite partie de vitae primaire en lui, mais du vitae incapable de se multiplier et donc de sustenir le corps et l'esprit, d'ou la nécessité pour le vampire de consommer une source de vitae extérieure.

Généralement, à moins de connaître et d'avoir longuement pratiqué les techniques appropriées, la consommation de vitae apporte une vision des pensées du sujet, actuelles ou passées. Les pensées ou souvenirs en question sont la plupart du temps accessibles au moment de la sustenance et un petit moment après. Il est possible de remonter très loin dans les souvenirs du sujet, non seulement dans les faits mais aussi dans les émotions ressenties, et même dans les secrets les mieux gardés.

Bien-sûr ma tout chère nièce, si vous trouvez cette expérience déplaisante, je peux vous apprendre à ériger un mûr mental entre vous-même et votre sujet de sustenance. Par contre si vous voulez développer cette faculté, je peux également vous indiquer le chemin en ce sens...

J hesite mon oncle.. Votre expose est brillant mais je persiste a dire que tout ces souvenirs me genent car ils ne me sont point destines ... j ai l impression d etre une vulgaire voleuse....

Docte oncle que puis je faire pr me proteger de tout cela?

Invité

*Loric sourit doucement à Liya*

Je comprends votre sentiment face à tout cela ma chère, et je vous aiderai dans ce que vous désirez en tirer. Si vous me permettez, je vous accompagnerai lors de vos prochaines chasses, et je pourrai vous apprendre progressivement, et qui sait, peut-être qu'enfin vous pourrez dire autre chose de moi que l'ennui que je semble vous créer.

Elle était choqué ! Voilà que son oncle se pointait le nez pour la première fois dans ce bar, que sa mère l'invite à se joindre à eux passait... mais qu'il l'ignore l'insultait au plus haut point ! Il ne l'avait même pas salué. Tout de suite, il s'était mis à parler avec sa soeur, comme si elle n'existait pas ! Prenant une grande respiration, elle prit enfin la parole en criant presque tellement elle était hors d'elle-même.

ÇA SUFFIT !!!! J'EXISTE MOI AUSSI !

Toutes les conversations cessèrent et tous la regardaient maintenant comme s'il ne la connaissaient pas. Il est vrai qu'elle n'avait pas l'habitude de s'enflammer de la sorte, mais elle avait eu ce qu'elle voulait: Liya et Loric avaient eux-aussi, cessés leur discution. Tandis que le reste de l'assemblée reprenait leur conversation, Gaëlle-Alixe regarda son oncle et continua sur un ton moins violent :

Cher oncle, vous êtes entré dans le bar, comme ça, vous êtes venus nous rejoindre à la table et vous ne m'avez même pas salué. Vous avez gentillement salué ma soeur et ma mère, et moi, rien du tout. Et pour ajouter à l'offence, vous discutez tranquillement avec ma soeur sans vous soucier le moindrement de moi. Je ne suis pas un tableau où une statue ! Que vous souhaitiez bavarder avec Liya ne me dérange pas. Vous avez le droit de discuter avec qui vous voulez. Mais le fait de ne pas m'adresser la parole, alors que nous sommes à la même table me choque et me blesse profondément.

Elle avait dit ce qu'elle voulait dire. Elle retourna à sa consommation et à sa conversation d'avec sa mère, qui la regardait comme si c'était la première fois qu'elle la voyait...

Invité

Eh... je... enfin... c'est que... j...

*Pour un homme d'habitude éloquent et ne cherchant jamais ses mots ou presque, Loric semblait fondamentalement au dépourvu. Même Isil, qui pourtant conaissait son frère comme si elle l'avait fait, ne l'avait jamais vu s'embourber dans le dialogue de la sorte... enfin si, une fois, sauf que... Non. Pas possible. Est-ce que... ??? Il faudrait observer*

Je... je suis profondément désolé... c'est que...

*Il poussa un long soupir*

Je me fais vieux, et je me suis encore laissé entraîner dans une discussion intellectuelle... et plus ça arrive plus j'en oublie tout le reste...

*Puis il regarda Gaelle-Alixe dans les yeux*

Vous existez, cela ne fait aucun doute, veuillez me pardonnez si je me suis laissé emporter dans tout ceci... Sachez que même si j'ai parfois l'air d'un vieux perdu, je ne vous oublie pas Gaelle-Alixe, je ne pourrais pas vous oubliez....

Maintenant si vous m'excuserez... je crois qu'il serait préférable que je parte...

Liya fixa choquée sa soeur...

Ainsi donc la gentille Gaelle Alix, la douce et parfaite Gaelle Alix piquait une colere parce que Loric l'ignorait...

Cela semblait incroyable que Gaelle Alix fasse un tel scandale pour si peu... à moins que ..

Une hypothese incroyable se forma dans la tete de l ex nonne .. Se pourrait il que sa soeur tienne a Loric d'une facon plus que familiale et que Loric toujours plongé dans ses livres comme d'habitude n ait rien vu?

Liya prefera taire ses soupcons pour l instant .. Tout doucerette que Gaelle ALix etait, elle demeurait une vampire ... et nul ne pouvait prevoir sa reaction si elle etait en colere...

Liya se leva et s'interposa entre les 2 vampires...

Tout doux tout doux, ceci n est qu une meprise... Notre oncle ne desirait pas t insulter.. Pardonne lui ma soeur je te prie.. .quant à vous Loric, vous n allez pas partir si vite.. je suis tres interessee par vos lecons et j aimerai que vous commenciez a m initier s 'il vous plait

Isil de son côté ricanna.

Elle n'était pas certaine de ce qu'elle trouvait le plus drôle dans la situation. La jalousie de Gaëlle-Alixe ou le malaise de son frère. De toutes façons, tout deux s'étaient comportés comme des gamins et étrangement Isil avaient l'impression que l'air était plus doux. Comme si
elle avait moins de siècles sur les épaules.

Elle regarda Gaelle qui semblait la défier du regard.

Gaëlle-Alixe: "Que signifie ce ricanement mère ?"

Isil-Yar: "La vie est bonne et les millénaires ne lui enlèvent rien de son charme..."

C'est à ce moment que Lyia de leva brusquement de table.
Lyia: "Vous êtes un monstre, une abomination... Nous ne sommes pas fait pour vivre une éternité ! "

Le cri de Gaëlle-Alixe était tellement puissant qu'il sortie Grimlock de son coma. Il n'était pas a prendre avec des pincettes.

ARRRRGHHH!!!! Cessez de crier, pas besoin de réveiller les morts.

Grimlock se releva tranquillement, il avait l'air perdu, il cherchait des points de repaire tellement il était déboussollé.

Qu'est-ce qui s'est passé? Je suis où?? Ah! Ma tête. J'ai soif, je veux quelque chose à boire.

Tout ce bousculait très vite dans sa tête... Sa colère avait débordée plus qu'elle ne pensait ! Et la réaction des autres! Bon il est vrai que l'image douce et tendre qu'elle projetait vennait d'en prendre pour son rhume... Et elle en était fort heureuse. D'un autre côté, elle n'était peut-être pas si fâchée que cela ne paraissait. Et puis Loric avait semblé si désolé. S'il avait pu se cacher sous le tapis il l'aurait fait. Il avait même perdu l'usage de la parole, ne formulant plus de belles grandes phrases structurées, mais de simples mots... Et son éloquence! Une chose l'avait surprise... Loric, profondément désolé lui avait dit:
Vous existez, cela ne fait aucun doute, veuillez me pardonnez si je me suis laissé emporter dans tout ceci... Sachez que même si j'ai parfois l'air d'un vieux perdu, je ne vous oublie pas Gaelle-Alixe, je ne pourrais pas vous oubliez....
Il ne pourrait l'oublier... Elle était touchée.

Elle repris la parole, mais cette fois, lorsqu'elle ouvrit la bouche, c'est une voix douce et calme que l'on pu entendre...

Mon cher oncle, excusez-moi à mon tours d'avoir été si impolie et d'avoir eu un comportement si enfantin. Ce fût plus fort que moi. Lorsque j'ouvrit la bouche pour vous parler , c'est comme si toute la haine que j'avais refoulée toute ces années était sortie d'un coup. M'en voulez-vous ?

Ne quittez pas le bar, pas maintenant en tout cas. C'est moi qui s'est comportée comme une gamine. Ne vous privé pas de la discution que vous avez avec ma soeur à cause de moi. Non, s'il y a quelqu'un qui doit quitter, ce sera moi... Et vous ma soeur, rasseyez-vous. Vous savez bien que notre mère aime à taquinner. Ne nous chicannons pas entre nous. N'entretenons pas de colère et de haine. Ne sommes-nous pas de la même famille, avec le même sang qui coule dans nos veines...

Gaëlle-Alixe prit une grande inspiration puis dit en riant:

Au moins, j'aurai permit que le grand Grimlock se réveille de son inconscience.

Puis elle éclata de rire, d'un rire plus nerveux que naturel.

Invité

*"Réveiller les morts, pensa Loric, quelle belle métaphore... Grimlock voudrait peut-être que je fasses de l'esprit avec lui et que je jappe un peu?" L'érudit, qui avait visiblement perdu sa stature dans l'événement avec Gaelle-Alixe, venait de la reprendre d'un coup en retenant un regard quelque peu agacé vers Grimlock. Ce lycan l'avait tout de même supporté dans la confrontation avec SiaAhn, et donc Loric tolérerait ses excentricité plus aisément, voir même l'odeur de caniche mouillé.*

*L'érudit soupira à nouveau puis sourit à Liya qui avait insisté pour qu'il reste. Plus le temps avançait, plus son clan se rapprochait de lui, à sa grande surprise. Ému et désemparé, il se rassied tout simplement, soupira en souriant, riant presque, serrant doucement la main de Liya un bref moment. Manifestement, l'ex-nonne lui avait fait un petit velours.*

Bon bon bon... ou en étais-je... Ah mais oui! Les politesses élémentaires bien évidemment avant toute chose. Je vous ai fait un petit exposé sur le vitae et ses usages immédiats pendant et après consommation, et ma chère Liya, je serai lors de votre prochaine chasse en mesure de vous assister dans votre apprentissage, mais aviez-vous des questions, d'autres choses sur lesquelles vous vouliez que j'élabore?

Et vous Gaelle-Alixe est-ce que je... enfin... vous aviez des hem... questions ou interrogations... en quoi puis-je me... rendre ut....utile pardon. Mon savoir est à votre disposition.

Elle était troublée. Elle n'avait plus ressentie quelque chose de semblable depuis des années... Depuis sa morsure ! Cela faisait plusieurs centaines d'années. Elle était confuse. Elle avait besoin de se remettre les idées en place. Elle regarda sa mère et lui demanda, pour la première fois de sa vie, un service...

Mère, j'aurais à vous parler, tout de suite, si cela vous est possible... Je vous offre une consommation et nous pourrions nous retirer un peu à l'écart... Qu'en penses-vous ?

Sur ces mots, Gaëlle fit signe à Ulrik.

Isil regarda sa fille, une lueur étrange au fond de l'oeil. Était-ce de l'amusement ? Difficile à dire...

Fort bien ma fille. Allons dans la seconde paire de fauteuil à l'écart... Si seulement votre soeur pouvait apprendre un peu de ce cher Loric. Je me fiche de qui elle apprend, du moment qu'elle apprenne.

Elle avait compris, sa mère, ce qu'elle voulait.

Gaëlle-Alixe fit signe à Ulrik de venir les voir aux fauteuils pour leur commande.

Mon cher oncle, ma chère soeur, je tenait encore à vous demander pardon pour mes éclats de colère de tout à l'heure, je ne sais pas ce qu'il m'a prit. Maintenant, si vous voulez bien nou excuser, ma mère et moi, nous avons à parler de fille à mère. Nous reviendrons vous rejoindre plus tard...

Gaëlle-Alixe se leva, suivit de sa mère et de dirigea vers les fauteils à l'écart...

Tavernier Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 03/11/2006

Ulrik s'approcha de Loric et déposa une chopine de sang odorant devant le vampire. Le tenancier fit un signe de tête en direction d'Isil.

La ptitedame vous offre la consommation. Ma mixture spéciale, mais j'y ajouté un p'tit kekchose qui d'vrait vous aider à être moins balourd en présence d'une certaine dame...

Et Ulrik fit au clin d'oeil complice au vampire avant de retourner à son comptoir.

Invité

Merçi infiniment Ulirk, je crois que j'en ai bien besoin.

*Loric prit une gorgée rapidement, grimaça au goût de la mixture puis soupira. Son regard retourna sur Liya, qui était restée sagement à ses côtés*

Ah, et bien nous voilà seuls ma chère nièce, et nous pourrons donc reprendre la leçon. Avant toute chose, je voulais vous dire que je suis très heureux que vous vous intéressiez un peu à la vieille épave que je suis et à ce que j'ai à dire. Nos premiers contacts étaient... un peu douloureux je crois, non?

Liya sortit de sa reverie...

Oh oui .. Disons que je ne vous connais que depuis peu mon oncle.. Et vous avez une maniere de faire peu orthodoxe. Je me demandais une chose mais j'hesitais a vous la demander...

Etes vous un de ces libertins a la recherche de chimere comme la pierre philosophale?

Moi, vous savez mon oncle, je suis quelqu un de simple... J ai tres peu connu le monde exterieur hors de mon couvent... quant à mes parents nos voeux de religieuse ou meme de postulante nous empeche de garder le contact avec eux regulierement..

Pardonnez donc si mes manieres un peu speciales vous ont blessees dans le passe

Gerulf commanda à Ulrik un autre assiette de foie bien saignant et une chopine de sang de sa meilleure cuvée et alla s'asseoir avec son père qui peu à peu reprenait ses esprits.

Invité

*Loric souria doucement à Liya et prit sa main dans les siennes. Visiblement ému, il parla avec chaleur dans la voix*

Ma chère enfant, vous me voyez fort heureux de voir que j'avais raison à votre sujet, et que je n'avais pas tort de croire en vous. Plusieurs d'entre vous entretiennent des perceptions négatives de notre condition, perceptions la plupart du temps largement justifiées j'en conviens. Vous étiez probablement celle dont les perceptions étaient les plus dûres, et avec raison. Certains vous accuserons de faiblesses, que de vous rattacher à votre mortalité est une grossière erreur de jeune tête folle... et bien je dis NON. Les qualités que vous possédiez en tant que mortelle vous suivent dans votre nouvelle condition, et l'une d'entre elle est extrêmement importante.

Il est une chose de la condition humaine qui distingue l'espèce des autres créatures sur cette terre: l'adaptation. Pourquoi un être fondamentalement inadapté aux rigueurs de notre terre a-t-il survécu pendant des milleirs d'années? L'être humain n'a pas de griffes, ni de crocs, pas de fourrure, pas d'ailes, pas d'écailles, il ne court pas plus vite que d'autre, ne nage pas aussi bien et ne vole pas... alors comment fait-il? Il s'adapte, il invente, il réfléchi, il prends en considération son environnement et il s'adapte, et ultimement, il survit. Et c'est CETTE faculté de mortel que vous devez conserver plus que tout pour continuer à progresser dans votre nuit éternelle, et vous plus que toute autre dans ce clan démontrez que vous pouvez le faire, même moi j'ai perdu en ce sens.

Vos émotions, vos rêves, vos peurs, vos désirs, conservez-les, chérissez-les, car ils vous disent qui vous êtes, d'ou vous venez, et de savoir d'ou on vient est la seule et unique façon viable de savoir ou l'on va, et quand on a l'éternité devant soi, le chemin est très long. Je vous aime énormément Liya, parce que vous avez renforcer mon courage de croire et d'espérer.

Vous voyez, vous servez votre foi même maintenant. Et pour ce qui est de la pierre philosophale, elle n'est pas chimère, loin de là. Je l'ai moi-même tenue dans mes mains avant de la cacher définitivement avec d'autres de mes collègues, il y a presque trois siècles de cela maintenant... Un objet aussi puissant pourrait aisément détruire la balance précaire qui harmonise notre monde... et en être de savoir et de conscience que je suis, je ne pouvais pas laisser cette pierre tomber entre de mauvaises mains.

Vous devez me trouver d'un ennui... je viens encore de parler plus que je ne le voulais malheureusement, me pardonnerez-vous?

*les gens présents dans le bar à cet instant entendire de la musique émaner du coin des fauteuils, Élianor avait sorti sa flute et avait commancer à jouer en se dirigeant vers l'extérieur du bar, Greenerion assis dans son fauteuil la suivit peu de temps plus tard (voir topic fauteuils à l'écart pour les détails*

Tavernier Nombre de messages : 15 Date d'inscription : 03/11/2006

Ulrik apporta son foie bien saignant au lycan qui avait salopé son plancher tout propre. Heureusement que l'autre avait ensuite nettoyé.

V'là vot'foie, j'ai de l'excellent boudin aussi.

Puis le tenacier se mit à esquisser un mouvement disco à la "John Travolta" sur la musique de Élianor. Et c'est en se trémoussant qu'il apporta à Lyia une chopine de sang frais et odorant.

Dépêchez-vous, ça va coaguler.

Elianor entra dans le bar et alla s'installer a un table, seule, car elle savait que Mineria ne tarderait pas a la rejoindre.
Ulrik! Apportez moi ce qui se fait de meilleur dans votre cave, une grande dame arrive bientôt!

Mineria entra dans le bar quelque temps après Elianor. Celle-ci l'attendait.

Ma chère, j'ignorais que mon ailleule pendrait aussi mal notre conversation de tout à l'heure. Je ne voulais point la blesser, j'éspère quelle en est consciente...

Mais bon, trève de jacasserie, nous devons converser de choses plus serieuse.
Ulrik apporta la comande et s'en alla après un remerciement des deux femmes.

Je vous écoute, Élianor ...

Vous m'écoutez?

Elianor sourit à la jeune femme...

Que voulez-vous donc savoir exactement?

je veux tout savoir, tout apprendre, oublier ma vie d'avant...enfin presque, pas tout.

Mineria ne voulait pas oublier son ancienne vie, certains souvenirs lui menaient la vie dur, mais elle hésitait à en parler à cette femme qui semblait déjà si troublé.

Je voudrais en savoir le maximum, me battre, chasser, être un vrai vampire, toutefois, je veux garder cette humanité que vous, vampires, semblez avoir trop vite oublié. L'on dirait qu'il ne reste en vous que le désir de survivre ni plus, ni moins. Sauf peut-être vous, Élianor. vous êtes,il me semble, la seule, avec Greenerion, à avoir garder cette flamme appellée: sentiment. Je sais q'étant nouvelle au sein de votre...monde, je ne devrais pas me meler de ce qui ne me regarde pas. Mais je souhaite, non j'aimerais que vous m'aidiez. J'ai uen grande faveur qui me tiens à coeur. Je voudrais revoir quelqu'un. Pouvez-vous m'aider?

Mineria avait murmuré ces mots de manière à ce que Élianor soit la seule à entendre. Elle avait peur.