Au coin du feu

JEUNE LYCANTHROPE!!!!!! (prononcé par un cri guttural) Comment ose tu m'insulté de la sorte!! Je suis aussi vieux, sinon plus que toi... Et de plus je ne vouvois jamais personne, même pas mon propre père, alors encore moins un vampire qui croit en connaître plus que moi!!!

Grimlock empoigna alors Loric par la gorge et approcha leur deux visages, nez contre nez.

Si tu me cherches, tu vas me trouver.... La parole ne t'aidera pas. Alors prouves moi que tu as un honneur et que tu n'es pas juste un beau parleur.

*Loric ricana doucement, manifestement il n'était guère impressioné par la démonstration de Grimlock*

Plus vieux et plus connaissant que moi... intéressante perspective... Alors venons-en à cela puisque ce serait totalement inutile que nous nous battions, puisque je perdrais cette bataille de toute façon, et il ne serait pas honorable pour vous de me confronter de la sorte en sachant très bien que vous m'écraseriez comme une puce. Dois-je comprendre alors que vous ne pouvez concédez quoique ce soit, Grimlock? Que vous êtes incapable de visualiser autrechose que force brutale et combat physique? Je suis déçu...

Mais dites-moi, Grimlock, avez-vous étudier avec Aristote? Chevauché avec Alexandre le Grand, Atila le Hun, Jules César? Découvert le nouveau monde avec Christophe Colomb? Et ou étiez-vous lorsque j'ai combattu le Sorcier d'Alexandrie? Quand j'ai remporté un duel d'esprit avec le spectre de la mer morte? Je n'ai pas souvenir de vous dans les deux derniers millénaires mon cher...

Ah! Mais oui! Vous n'étiez pas là! Suis-je bête! Je ne renie ni votre puissance ni votre expérience Grimlock, mais si vous demandez le respect, attendez-vous à recevoir même demande égale, sinon vos enemis pourraient se multiplier rapidement et même pour toute votre colère vous n'aurez aucune chance de vous en sortir encore avec votre tête sur vos épaules!

Si par contre vous êtes incapable de respect pour vos alliers, du vent, hors de ma vue, je n'ai pas besoin de vous. Si par contre vous tenez à cette alliance et qu'elle est aussi importante pour vous que pour nous, vous allez retourner vous asseoir, en silence, et me laisser régler ce différent que vous avez avec Elianor, et vous ferez attention de ne plus JAMAIS vous comportez de la sorte et que j'en ait conscience!

Isil posa brusquement son verre sur le comptoir. Elle se leva lentement et vint se poster à quelques milimêtres de Grimlock et Loric.

Isil (d'une voix douce et ferme) : Messieurs, j'attends davantage de vous deux. je vous prieraient de bien vouloir calmer votre testostérone...

Maintenant, pour ce qui est d'Élianor, c'est plus profond que vous Grimlock... Sa hargne n'est pas du tout dirigé contre vous, sachez-le. Et ce doit être régler entre membre du notre clan, tel que convenu par le traité... Aussi compter sur moi lycan, j'y veillerai.

Secundo, le respect mon frès s'Exprime de différentes façons selon les cultures et les langue. Je comprends que vous considériez Élianor comme votre pupille, mais calmer vos ardeurs paternelles... Je vous sait plus fort que cela.

*Loric garda son regard fixé sur Grimlock un long moment avant de le poser sur Isil-Yar. Manifestement, l'Érudit aurait à avoir une discussion avec sa soeur... mais cela pourrait attendre. Il tourna les talons et quitta le bar.*

Mineria avait été completement abasourdie devant la quasi bataille des deux 'anciens', elle mit un peu de de temps a s'en remettre.

Hum... oui oui, il s'appelle ainsi, mais le probleme reside dans le fait que j'ignore comment l'aborder. Il me croit surement morte a l'heure qu'il est. J'ignore comment il le prendra et comment l'aborder. Vous dites que vous ferez votre possible pour m'aider, C'est tout a votre honneur, je vous laisse carte blanche pour le ramener a moi, toutefois je vous demande un peu plus de...tact que ce soir, je vous en conjure ne le faites pas fuir.

Mineria se leva pour partir.

Messir Grimlock? Nous ne sommes si amis, ni ennemies et par consequent, je souhaiterais que vous m'appelliez par mon prenom et non par: ma belle. Je vous remercie messir Grimlock.

Et sur ces mots, Mineria sortit de la pièce après avoir depasé un leger baiser sur la joue du Lycan. Elle se retourna une derniere fois moitié riant, moitié pleurant et dit: Merci infiniment. La dessus, elle tourna les talons pour de bon.

Après le baisé sur sa joue de la part de Mineria, Grimlock devint tout déboussolé. Cette réaction le prit au dépourvu, c'était la première fois depuis longtemps que quelqu'un avait eu un geste de tendresse à son égard, sans préjuger face à sa race, de surcroît, cela venait d'une vampire.

Puis, il se leva et se dirigea vers la sortie en disant à tous: Bonne fin de nuit à tous.

Juste avant de sortir, il resta quelques instants devant la sortie à regarder Isil-Yar. Il se dit en lui-même: Si seulement ça pouvait venir d'elle... Puis, il sortie avant que quelqu'un le remarque.

Le lendemain soir, Isil entra dans le bar et alla s'asseoir directement decvant le feu. Ulrik sans un mot, lui apporta sa consommation préférée...

*Loric entra dans l'établissement, l'air perdu dans ses pensées comme à son habitude. Il fut surpris de ne trouver que sa soeur assise seule près du feu. Enfin une chance de passer un peu de temps seul avec sa soeur... ce qui n'était pas arrivé assez souvent ou assez longtemps au goût de l'Érudit depuis trop longtemps...*

Ma soeur? Serait-il déplacé de me voir accordé un peu de temps en votre seule compagnie?

*Loric souria amèrement à sa soeur. Comme il l'aimait sa soeur... il n'en avait pas eut lorsqu'il était mortel, et maintenant, et depuis un peu plus de deux millénaires, il ne s'en serait pas passé. Isil avait été parfois sa seule compagne, dans le meilleur et le pire.*

Toujours le mot pour cyniquement vous moquer de moi n'est-ce pas? Il est bon de voir que vous pouvez toujours prendre plaisir dans les choses simples ma soeur bien-aimée... si j'ai pu vous amuser au fil des âges par mon verbe ou ma maladresse... j'aurai au moins^fait cela de durable et de bon.

*Il soupira une fois assis.*

À quand remonte la dernière fois ou nous avons pû discuter seuls ensemble?

*Loric soupira. Manifestement la séparation avait été douloureuse pour l'Érudit, et il ne s'en cachait pas dans le moment présent.*

Le 17 novembre 1523 pour être bien préçis... Nous avions parlé de votre intention de partir, et vous m'aviez demandé des détails sur mon propre périple en Amérique quelques années plus tôt.

*Le regard de l'Érudit se perdit dans les flammes quelques instants.*

Vous ne m'avez jamais dit ce qui s'était passé là-bas, vous qui étiez si présente dans mon esprit, dont je sentais la vibration peu importe ou vous vous trouviez sur le globe... je vous ai perdu complètement pendant presque trois siècles... je ne sais même pas quand vous revenue, et les premières nouvelles que j'ai de vous sont la formation de ce clan, et que vous avez fait progéniture.

*Il reporta son regard sur Isil*

Je ne vous fait aucun reproche, vous êtes et avez toujours été libre de faire comme bon vous plaise... Ma loyauté et mon amour pour vous n'ont jamais cessé d'être tout ce temps, et je dois avouer ma souffrance qui perdure de vous avoir tout près de moi, mais de vous sentir encore si loin.

*Il retenait ses larmes, sans aucun doute.*

Elle le regarda du coin de l'oeil et prit doucement une gorgée de son verre. Son frère, comme toujours faisait preuve d'une émotivité à fleur de peau.

Elle avait grandi fille dans un univers de garçon, son combat était de tout les instant et déjà avant sa transformation, elle s'était, bien malgré elle fait une solide et épaise carapace. Entourée de garçons, elle n'avait jamais connu la fraternité, ses souvenirs d'avant sa transformation n'étaient composés que combat d'elle contre le monde.

Isil: Ressaisissez vous Loric. Tout de même, ce qui ne vous détruit pas vous rend plus fort.

Son regard se replongeat dans le fond de son verre et c,est d'une voix basse et étonnament douce qu'elle parla. Tellement que Loric dut se pencher vers elle pour entendre.

Isil: Ce que se passa en amérique du sud, n'est pas mon secret et je suis tenue par serment de n'en jamais rien dire... Et c'est à la fois ma joie et ma souffrance.

D'un coup la porte s'ouvrit et une bête d'allure farouche entra dans le bar. C'était Gerulf qui après plusieurs jours d'errance en nature avait décidé de venir se reposer à la chaleur du Bar Sanguinaire. Après avoir fait le tour de la salle de son regard sombre il décida d'aller s'assoir au comptoir et de commander un grand verre de sang chaud de jeune vierge. Une boisson qui d’après lui avait la faculté de ravigoté l’esprit d’un vieux loup perdu comme lui.

*Loric laissa son regard passer sur Isil-Yar comme une caresse. Il n'y pouvait rien, il n'y avait jamais pu quoique ce soit... Il aurait voulu plonger dans l'âme de sa soeur, y découvrir l'étau qui lui resserrait le coeur, et l'étrangler de ses mains jusqu'à ce que finalement elle soit libre... Mais cela n'était pas de son ressort. Il resterait loyal et proche d'elle jusqu'à la fin, mais sans plus d'ouverture, il ne pourrait rien d'autre.*

Isil fit une chose qu'elle N'avait pas fait depuis quelques centaines d'années, elle leva un regard doux vers Loric et lui fit ce peitit sourire qui n'était ni joyeux ni vraiment triste, mais tout de même empreint de douceur.

Puis, abrutement son regard se mit à pétiller...

Isil: Ai-je entendu du sang de vierge?

Loric: C'est ce que Gérulf a commandé...

Isil: Et ça ne vous rappelle rien mon frère ?

Elle se tourna vers Géruls d'un air étrange puis lui lança à haute voix.

Isil: Mais qu'est-ce que vous mâle avez avec cette histoire de vierge ? Ce n'est qu'une denrée fort périssable après tout !

Sang de vierge, sang de vierge... oui oui oui cela me rappelle vaguement quelquechose... Non, vous n'y pensez pas... mais bien-sûr!

*L'éclat dans le regard de Loric devint d'un étincellant presque dangereux*

Gerulf? Est-ce là une habitude chez vous de vous abreuvoir de sang de vierge? Si oui... nous allons avoir une très importante discussion vous et moi!

Gerulf se retourna et regarda droit dans les yeux de Loric avec une étincelle d'excitation et dit: J'aime se liquide presque divin. Il n'est pas un breuvage que je me permets tout les jours, mais il est un des plus exquis et bien sûr celui que je préfère entre tous. Je trouve que rien n'est plus vévifiant que de l'extraire soit même d'une jeune femme vierge, qui vient juste de sexcité pour un bel homme. Il est encore tous bouillant de désir et réveil en moi le désir le plus bestial. Est-ce là un problème pour vous cher Loric et vous Dame Isil-Yar? Il se tus et les regarda toujours avec la même excitation en attendant une réponse.

Isil semblait se retenir à grande peine de ne pas éclater de rire.

Isil: Cher Gérulf... J'aimerais comprendre exactement en quoi ce sang vous semble différent de celui...disons d'une vieille vierge ? Avez-vous déjà fait le test à l'aveugle entre les deux ?

*Loric se retenait de ne pas rire. S'il s'était prononcé sur la question ouvertement, Gerufl aurait probablement été fort mal à l'aise. Il se contenta simplement d'attendre la réponse du lycan au trait d'Isil-Yar.*

Gerulf regarda les vampires d'un air intrigué, se demandant se que c'est deux sangsues avait derrière la tête. Mais après tout, il était deux vénérables individus qui méritait réponse. Il poussa un grognement pour s'éclaircir la gorge et sur un tont très noble répondit: Le sang de vieille vierge à certes une grande ressemblance avec celui d'une jeune vierge, à la différence que celui de la jeune vierge a toute l'énergie de la jeunesse. J’espères que ma réponse vous convient.

Les deux vampires, aprèes une discussion avec un Loup-garoup avaient quitter son bar pour aller chasser.

Cela faisait déjà plusieurs nuit qu'il n'avait plus la moindre clientèle. Ulrik avait frotté ses verres au point de les user.

C'pas vrai ! M'ont tous abandonné, j'vais devoir changer ma clientèle pour des mortels ! Que vais-je faire avec tout ce barrils de sang...

Et il laissa tomber sa tête sur le comptoir dans un sanglot.

Sur ces paroles de désespoire Gerulf entra. Après un regard pour s'assurer de l'absence d'autres individus. Il regarda Ulrik droit dans les yeux et lui demanda s'il pouvait prendre une croquer dans son corp flasque et mou.