Au coin du feu

Elianor soupira. Les paroles de Mineria avait sur elle un drôle d'effet. Elle aurait aimé justement se départir de ses sentiments, mais Mineria semblait trouver ça merveilleux qu'elle en ait. Et elle mentionnait Greenerion, qui lui aussi restait ancré dans sa vie de mortel pour cette Marianne... Mais la douce Mineria était si gentille, si démunnie dans ce monde nouveau qu'Elianor ne pouvait pas l'abandonner.

Vous aimeriez revoir quelqu'un? Qui donc?

*Voyant que Liya semblait perdue dans ses pensées suite à son discours, Loric laissa discrètement l'ancienne religieuse à ses méditations et mis sur la table de quoi écrire et se lança immédiatement dans une correspondance. L'Érudit entretenait de façon régulière des communications écrites avec d'autres intellectuels, soit des mortels brillants de l'époque, ou d'autres immortels partgeant sa vision du monde.*

QUOI!!!

Elianor n'avait pu s'empêcher de crier ce mot, trop susrprise d'apprendre qu'on pouvait aimer un lycan. C'est bête repoussante, rustre, violente, sans classe...rien qui ne pouvait attirer une princesse!!!
Puis voyant sa jeune protégée fondre en larme, elle s'était calmée.

Pardonnez-moi, j'ai réagi un peu fort.

Shhhutt... Venez par ici...

Elle s'approcha de Minerai et la prit dans ses bras. Elle la berça doucement, jusqu'à ce que ses sanglots se calment.

Douce enfant, je comprend vos tourments. Les sentiments amoureux sont parfois bien difficle à vivre. Mais vous dites que vous l'avez déjà revu? En quoi alors avez-vous besoin de mon aide?

C'est que je ne lui ai pas parler, en fait, il ignore qui je suis devenue. Il doit me croire morte a l'heure qu'il est. seulement j'ignore comment l'aborder, ni comment lui faire savoir que je suis là. Il s'apelle Ludovic...Ludovic Mcnickell. il a garder le meme nom que dans sa vie humaine.

Mineria esperait que Elianor allait l'aider, bien que se soit son droit le plus juste de refuser.

Vous n'avez pas idée des risques que vous courrez si vous décidez de vous approcher de lui. Il vous verra comme son ennemi, pas comme sa bien-aimée. C'est une mission périlleuse, et je me dois de vous mettre en garde. Si vous persistez, je ne vous suivrez pas, je suis désolée. Si vous y tenez, je peux vous suggérer de trouver de l'aide auprès des lycans de Noctis Disciplina, peut-être pourront-ils vous aider...

Il ne devrait l'être dans le coeur de personne, pardonnez ma franchise, mais voilà ce que je pense! Vous serez malheureuse pour l'Éternité, une éternié à vivre en sachant qu'il est si près, et intouchable, vous n'y songez pas...vous devez renoncer... Le renoncement peut rendre heureux vous dirait Lyia...

Isil quitta les fauteuil près du feu et revint s'asseoir au comptoir. elle commanda à Ulrik sa mixture spéciale. Elle pouvait bien voir les deux femmes qui discutaient et les lycans. Mais bon pour L,instant sa tête tournait. Elle marmonna quelque chose du genre "passion de mortels, passions mortelles."

Après s'être remis de ses blessures, Grimlock engloutit le foie qu'Ulrik lui avait apporté. Une fois son repas terminé et ses blessures presque que cicatrisées, il tendit l'oreille lorsque quelqu'un prononça ces mots: Si vous y tenez, je peux vous suggérer de trouver de l'aide auprès des lycans de Noctis Disciplina, peut-être pourront-ils vous aider.

Il se retourna pour constater que c'était Elianor, la fille de Gaëlle-Alixe, qui avait dit cela. La suite ne l'enchantait pas trop, surtout ceci:

Mineria: Je sais que les lycans ne sont pas dans votre coeur.

Elianor: Il ne devrait l'être dans le coeur de personne, pardonnez ma franchise, mais voilà ce que je pense!

Sur ces phrases, il se leva et alla rejoindre les deux femmes.

Boujour gente demoiselle. J'ai cru entendre que vous aviez besoin de mes services. Puis il lança un regard glaçial à Elianor et poursuivie: Comme ça ma belle enfant, les loups-garous ne mérite l'amour de personne selon toi?? Pardonne moi, mais quelqu'un qui se croit supérieur aux autres seulement par le fait de sa race, ne mérite pas de vivre. Si ça ne tenait que de moi, je te corrigerais sur le champ, mais vu l'alliance entre nos deux clans, je m'abstiendrai.

Puis il se retourna vers Mineria. Dis moi ce que je peux faire pour toi ma chère euh... Mineria, c'est ça?? Mes services sont à ta disposition, dans la mesure du possible.

Tu saura ma belle enfant que je n'ai qu'une parole. Je suis prêt à la donner à la descendence de la grande Isil-Yar, la plus belle et valeureuse guerrière vampire digne de ce nom. Je comprends à ton regarde que tu te demande bien comment un lycan de mon genre puisse avoir du respect envers des vampires. Eh bien, j'ai mes raisons. Puis il dit tout bas, presqu'en chuchotant et en fixant un verre sur la table: Si seulement elle pouvait le remarquer...

Une larme perla sur sa joue... Puis il se repris.

Quand j'ai signer cette aliance avec La Maska, j'ai donner ma parole et je ne l'ai pas donné à la légère. J'y crois à cette alliance, pas comme certains (il regarda Elianor droit dans les yeux) qui se croit supérieur malgré un manque flagrant d'expérience et de vécu.

Puis il retourna son attention vers Mineria.

Et tu peux garder tes menaces de me faire respecter mon engagement pour toi. Si je te donne ma parole, je la respecterai, fait moi confiance.
J'ai peut-être un immense dégoût envers votre race, mais certains mérite mon respect, d'autres par contre, vont se mériter une bonne correction de ma part s'il continue de la sorte.

Sur ses paroles, il se retourna vers Isil-Yar pour voir si elle avait bien entendu la discution.

*Loric, toujours absorbé dans ses correspondances, n'avait pas prit conscience du débat qui se déroulait près de lui. Cependant il remarqua sa soeur accoudée au bar, tel un ouvrier après une journée de m... ahem... après une mauvaise journée sur le chantier. Il rangea rapidement ses documents, puis, avec le tout sous le bras, alla s'asseoir aux côtés d'Isil-Yar.*

Ma toute chère soeur, vous me semblez bien maussade... puis il y a longtemps que nous n'avons pas parlé, juste pour parler, vous et moi. Alors, est-ce que je peux encore vous redonnez le sourire comme je l'ai fait par le passé ou est-ce que je suis totalement pathétique et inutile comme vous m'en laissez l'impression depuis que j'ai rejoin vos rangs?

*Il avait dit tout cela sur le ton de l'ironie, malgré qu'une certaine vérité ressortait de ses paroles. Loric avait toujours respecté Isil-Yar, et il avait un certain amour fraternel qui n'avait trouvé que peu de réciprocité à travers les siècles. Mais L'Érudit n'avait aucune peur d'Isil-Yar, de quelque façon que ce soit, aucune crainte. Peu d'individus pouvaient se permettre ce luxe.*

Isil leva lentement la tête vers son frère.

Isil: Mais oui, bien sûr que vous pouvez vous joindre à moi. Puis-je vous offrir un verre ?

L'érudit accepta d'un hochement de tête et pris place sur le tabouret aux côtés d'Isil. Ulrik vient porter le verre, la même chose que ce qu'Isil buvait. Et s'effaça discrètement.

Isil : Loric....

Immédiatement le vampire à ses côtés redressa la tête. Il était rare qu'Isil-Yar appelle ainsi qui que se soit par son nom. Généralement elle préférait instaurer une distance par son parlé. Mais Isil continuait déjà sa phrase.

Isil: Loric qu'ai-je donc fait qui puisse vous faire croire que je n'ai pour vous aucun rspect ou même appréciation ? Je sais bien que je suis hermétique, je L,étais déjà de mon temps mortel. Mais vous, mon frère, j'eusse cru que vous me comprendriez mieux que cela. Il est vrai que la solitude et les années m'ont assurément changé.

Puis, lentement elle porta sa coupe à ses lèvres en fermant les yeux.

*Loric porta lui aussi sa coupe à ses lèvres*

Ma toute chère soeur... mes remarques se voulaient sur le ton de l'ironie, peut-être me suis-je mal exprimé... mais peut-être aussi ressentez-vous certains regrets sur des choses, ou redécouvrez-vous des perceptions enfouies. Oui... je serai le premier à souffrir de votre glacial hermétisme, à travers lequel je vous sens un attachement pour moi certes, mais parfois je voudrais tellement juste... enfin... nous avons déjà eut ce genre de discussion non? Enfin je pense... nous sommes ensembles et séparés à intervales tellement irréguliers depuis les deux derniers millénaires... Mais j'aime à penser que je suis l'élément stable de votre éternité. Oh je sais que vous avez vos secrets et je n'essai pas de m'y imiscer de quelque façon que ce soit... mais parfois... j'aimerais qu'avec moi au moins vous soyez plus expressive... et pas seulement dans les reproches ou les différents...

*Il soupira*

Je dois vous ennuyer avec mes états d'âme... vous avez toujours été si forte et moi si sensible...je vous ai tellement admiré...

Elinaor se mordait les lèvres, elle ne devait pas répliquer, sinon ce serait la bagare dans le bar.

Excusez-moi!
Je dois quitter.

Elle se leva prestement, et, avant de s'éloigna, cracha au pied de Grimlock avant de lui tourner le dos et de partir d'un pas vif, déterminé, la tête haute.

Isil lança un regard derrière elle, pour voir Elianor cracher au pied de Grimlock. Puis elle reporta son attention vers Loric.

Isil : M'ouvrir serait dangeureux. Peu importe pour qui.

Puis elle regarda de nouveau derrière elle.

Isil : Il m'est cependant parfois bien difficile de ne pas intervenir dans le cheminement des enfants.

*Loric lanca un regard vers Elianor, puis Grimlock. Tout en gardant son regard sur le lycan il répondit à Isil.*

Vous ouvrir... dangereux, pour vous ou pour moi je me le demande... et j'ai plus tendance à croire que ça le serait pour vous. Je savais bien que même vous n'étiez pas à l'abri de la peur.

*L'Érudit se leva et se dirigea vers Grimlock d'un pas décidé, en gardant une expression neutre. Une fois devant le lycan, il leva la tête pour leurs regards se croisent.*

Vous pouvez m'expliquez ce qui se passe, Grimlock?

Elle regarda Loric s'éloigner. Il croyait qu'elle avait peur de s'ouvrir. Ho comme il avait raison. Mais pas pour les causes auxquelles il croyait. Elle seule connaissait les conséquences de l'ouverture qui lui était interdite.

De tous, elle avait espéré que Loric puisse comprendre. Lui qui était probablement le plus proche d'elle, avec qui elle avait vécu tant d'années.

Isil (murmurant pour elle-même) : Tant pis. PLus ça change plus c'est pareil. Un jour je trouverai comment me libérer de ce serment....

Excuse-moi Loric, mais vous devriez garder un oeil sur vos descendants, toi et Isil. Certains ne connaissent pas le respect qu'on doit à ses ainés. La jeunesse se croit tout permis, ce n'est pas comme toi... Tu n'est pas un guerrier, certes, mais tu connais le respect et l'honneur. Tes grandes paroles sont remplies de sagesse. Ce qui n'est pas mon complètement mon cas. L'honneur et le respect, j'en fais mes vertus, mais la sagesse, je laisse ça aux érudits de ton espèce.

Puis il se retourna vers Isil-Yar.

Si Elianor continue comma ça, je lui rappellerai où se situe sa place dans l'univers. C'est un affront personnel qu'elle de me faire. Si elle se fout royalement de l'alliance, je ne vois pas pourquoi je la respecterais moi aussi envers elle. Sur mon honneur, je donne ma parole à Mineria que je ferai tous pour retrouve celui qu'elle aime, quitte à perdre la vie. Ce que je ne ferai certainement pas pour cette Elianor (il prononça le nom avec dégoût)

*Loric garda un visage totalement neutre*

Je m'occuperai bien d'Elianor assez tôt, ne vous inquiétez pas pour cela, Grimlock. Elle aura une leçon de tailles en manières je vous en assure, l'insulte qui vous a été faite ne restera pas impunie et ne sera pas oubliée il en est certain. L'alliance est importante pour nous tous et certaines règles doivent être. Par contre...

*Le visage de l'Érudit changea lentement vers une expression plus sévère et surtout beaucoup plus sombre.*

....vous allez me faire le plaisir de me vouvoyez en tout temps jeune lycanthrope, nous n'avons pas élevé des porcs ensemble et je ne compte pas me livrer à ce genre d'activités ou à toute autre avec vous d'ici le prochain millénaire. Quand à l'alliance, elle ne prescrit aucunement une intégration sociale de nos deux espèces donc si vous voulez éviter que votre orgueuil... oh pardon... votre honneur, soit blessé, ne vous mettez pas dans une situation qui pourrait vous en attirer, c'est première règle de survie essentielle.

Quand aux érudits de mon espèce, cher allié lycan, laissez-leur justement les paroles et contentez-vous de vous émoustiller sur le champ de bataille que vous chérissez tant, ça vaudra mieux pour tout le monde. Maintenant vous allez me faire le plaisir de rester de votre côté de la cloture et de ne pas vous plaindre que le fermier vous tire une volée de plomb dans le postérieur si vous entrez dans le poulailler, est-ce que je me suis fait bien comprendre?